
L'espace public n'a pas besoin d'être géré par une clique élue, les prétendus "biens publics" n'ont pas à fournir un prétexte à spolier la population. Si vraiment certains attendent des biens publics, les citoyens sont capables de s'organiser pour les fournir par des associations ou des entreprises, sans interférence des parasites publics. Et si les gens n'en veulent pas, au nom de quoi devraient-ils être tout de même spoliés ?
Si vous avez reçu les prospectus électoraux (payés avec votre argent sans vous demander votre avis), je vous propose un petit jeu : essayez d'en trouver un seul où ne figurent aucun des mots suivants : solidarité, solidaire, généreux.
Je fais moi même le test, liasse en main, en passant en revue chaque parti :
- socialos, cocos, radicos et autres zozos : "nous avons inscrit les principes de solidarité, d'innovation et de développement durable au cœur de notre démarche".
- Front national (pas socialiste) : "nous défendrons le principe d'une politique généreuse de priorité pour les Français d'abord".
- Modem (la Bayrou-box ?) : "je veux résoudre ... nos problèmes de solidarité entre les générations".
- Les Verts pastèques (verts dehors, rouges dedans) : "nous favoriserons l'économie solidaire et socialement utile... Faites le choix d'un Paris écologique, ouvert, solidaire et convivial".
- l'Union des Minus Politiques : "solidaire avec les seniors pour entretenir le lien entre les générations"...
Crapules, allez voler ailleurs !
12 commentaires:
Merci pour ce commentaire aussi rafraîchissant que décapant...
Et oui, tous ces mots creux ne visent qu'à un seul but : masquer le vide de la pensée de ceux qui les emploient à toutes les sauces...
Et dire qu'en France, on ose prétendre que l'on a des idées... un comble, non?!
excellent ! oui : solidarité, social, citoyen, etc.. sont des mots complètement galvaudés et vidés de leur sens par la pensée unique collectiviste.
j'ai moi même mis la liasse de côté pour en extraire quelques perles...
Mon article viendra compléter le tien, qui va droit au but !
à bientôt !
Décidément j'adore ce blog :D
C'est tellement rafraichissant de lire ce genre d'article après une bonne journée plongé dans la glue mediatico-citoyenne
Nous on a mis "citoyen" ! :)) C'est bien aussi citoyen ! Non ?
Si on gagne ma chère Laure, je vous invite à une fête solidaire, au cours de laquelle je vous servirai généreusement un Moët Millésimé payé avec l'impôt citoyen !
Le citoyen vit d'espoir et d'eau du robinet, tandis que le politicien vit de solidarité et de Moët fraiche...
"Citoyen" ça ne veut rien dire, c'est bien commode pour ça, on peut le mettre dans n'importe quel discours. Tandis que "solidaire", ça indique l'intention de redistribuer l'argent volé, c'est plus grave...
original ton blog!
solidaire ça implique surtout une notion de réciprocité entre deux groupes distincts... L'UMP solidaire avec les vieux, c'est comme ma solidarité avec moi-même ;)
bon, c'est bien beau de critiquer les élections et leur coût, mais qui a inventé mieux?
peut-être faut-il avoir vu ce que ça donne en éradiquant la démocratie. si c'était mieux, ben ça se saurait.
La démocratie ne devrait concerner qu'un domaine extrêmement réduit de nos existences. Elle ne devrait pas être un prétexte à s'attaquer à la liberté et à la propriété des gens. Est-ce que c'est la démocratie quand une majorité décide de spolier une minorité ?
Ah oui, comme c'est bon de rire de tout cela, ça évite de devenir fou, et à ne pas se sentir trop seul en refusant d'être solidaire.
Peut on être libertarien et aller qd mm voter pour éviter une dispute familiale ? Blanc, le vote, bien sur, cela va sans dire !!
[M'énerve ce Blogger, mon pseudo c'est Le Porc Qui Rit !!!]
Vous allez finir par me détester (le frontiste de service), mais aucune trace de la terminologie socialisante que vous dénoncez sur le tract FN+PP (Parti Populiste) de Courbevoie :) Le FN est de loin le parti le moins prédateur fiscallement parlant (même si son franc libéralisme économique d'antan a tendance à légèrement s'infléchir depuis quelques années).
Sans transition, une petite question, par simple curiosité : que disent les libertariens (vous en premier lieu) sur le "droit" à l'avortement ?
J'ai parlé de l'avortement le 29/2, je copie-colle ma réponse :
Pour les sujets "limites" comme l'avortement, qui ne sont pas politiques mais plutôt philosophiques (et donc ne peuvent en aucun cas avoir une solution politique), le libéralisme ne peut non plus être coercitif : il propose à chacun de s'en remettre à sa conscience.
Tiusha: "bon, c'est bien beau de critiquer les élections et leur coût, mais qui a inventé mieux"
Mieux ça existe déjà, c'est le marché.
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